Situé entre Uzerche et Pompadour et relevant des vicomtes de Limoges, le château du Verdier se trouvait à l'origine dans le bourg, près de l'église Samt-Gervais, aujourd'hui disparue. Pillé et ruiné de nombreuses fois, le château du Verdier fut reconstruit hors des murs du bourg au XV' siècle. D'après une gravure, il se composait alors d'un corps de logis flanqué de quatre tours rondes crénelées, coiffées en poivrière; et au sud s'élevait le donjon. A la Révolution, le château fut en partie détruit. Rebâti en 1848 dans le style médiéval au goût de l'époque, il présente une puissante architecture qui ne manque pas d'intérét. La façade nord semble étre une réplique à une échelle plus modeste du château de Pompadour. L'ensemble rappelle l'architecture féodale du XVe siècle avec tours, mâchicoulis et créneaux décoratifs. Les larges fenétres à meneaux moulurés des tours révèlent des travaux datant du XIXe siècle. Le parc a également subi les modifications successives des lieux. Au XVIIIe siècle, le jardin est divisé en quatre carreaux par une croisée d'allées. Au XIXe siècle, la route de Pompadour étant remaniée, le jardin s'étend alors au sud et au nord par une allée de promenade plantée. L'entrée de la propriété est marquée par des ifs centenaires, ainsi que par d'imposants magnolias s'élevant à l'angle sud-est du site.
Le château repose sur une esplanade cernée de douves profondes en pelouse, enjambées par un pont en pierre à deux arches. Un ensemble de parterres fleuris et de buis taillés en boules orne la façade sud. Le parc paysager s'organise selon une alternance de vastes pelouses ouvertes et de bosquets de grands arbres.- chénes, châtaigniers, platanes, marronniers, tilleuls... À l'ouest, un chéne monumental planté sur une motte témoigne de l'ancien agencement, de méme que l'allée de charmilles taillées qui offrait une promenade en balcon avec vue sur le paysage alentour. Un vieux jardin s'étend entre les douves et le sous-bois, délimité par un ensemble de buis. Au nord, à l'ouest et au sud, un épais rideau d'arbres composé de charmes, tilleuls et ifs isole le parc de l'extérieur. Le site incluait également une partie rurale en contrebas du parc. Au pied d'un chéne bicentenaire, une ancienne fontaine représente une scène paysagère de nature sauvage très recherchée au XIXe siècle.
Depuis sa protection, le site a subi de nombreuses atteintes dont la plus dommageable fut la création d'un lotissement en visibilité directe depuis le château. De façon géner, l'urbanisation a envahi la plaine située au nord de l'édifice réduisant strictement l'intérét du site au seul château son parc. Malheureusement, une mauvaise gestion sur : sieurs décennies a contribué à un boisement plus bana parc. Sa composition initiale tend à s'effacer et une partie du patrimoine arboré, en particulier les chénes datant du XVIIIe siècle, a été abattue. Par ailleurs, la rectification du carrefour de la RD901 a écorné l'angle sud-ouest du parc une étude de réhabilitation du parc a permis de remplacer une partie des arbres remarquables disparus et l'allée à double charmille a été reconstituée. D'autres propositions visent à redonner une meilleure visibilité à l'agencement initial et à dissimuler le lotissement par un aménagement paysager approprié. Le château, qui appartient toujours à la famille de Lubersac, est géré par le géré par le Centre psychothérapeutique de la ville de Paris: cela permet au parc d'étre au public l'été, et lors de manifestations particulières. Les usagers du centre utilisent cependant l'esplanade sud du château comme aire de stationnement, ce qui défigure le petit jardin qui l'ornait.
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GPS PARKING
Latitude : 45.441043 - Longitude: 1.401765
Latitude : 45°26'27.76" - Longitude: 1°24'6.36"
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