Les grottes troglodytes de Grand-Roche Grand-Roche: on ne peut fournir de date pour le creusement par l'homme des excavations dans la falaise de grès haute de 10 à 15 m ; elles ont pu étre creusées plus récemment, à l'époque historique. Néanmoins, lors de la réfection de la route entre ces grottes et le Maumont, en 2011, on a trouvé une pierre à aiguiser, taillée peut-étre elle aussi à l'époque historique, dans une roche qui pourrait provenir des Pierres Noires distantes de 4 km. Ces grottes sont assez bien placées pour étre candidates à la liste des sites néolithiques.
Vocabulaire: Le mot " troglodyte " vient du latin troglodyta, lui-méme du grec ancien, de (caverne) et de (pénétrer dans, plonger). Un troglodyte est un étre humain ou un animal (y compris invertébré) habitant une caverne ou une demeure creusée dans le roc ou s'appuyant sur des falaises ou des grottes naturelles ; le troglodyte est l'habitant de cette maison permanente ou saisonnière. Les expressions : habitat troglodytique, cité troglodyte, maison troglodytique, etc., sont couramment utilisées pour parler de la vie dans le monde souterrain. Plusieurs termes, utilisés en biologie, nuancent les modes d'occupation de l'habitat troglodytique, l'espèce y étant inféodée à des degrés divers: troglobie : désigne un mode de vie exclusivement troglodytique, des animaux cavernicoles, troglophile : désigne l'attrait non exclusif pour l'habitat troglodytique, trogloxène : désigne une occupation troglodytique occasionnelle, principalement à des fins de refuge temporaire ; c'est le cas des ours et des humains.
L'homme des cavernes. Le peuple antique des Troglodytes vivait en égypte, à proximité de la mer Rouge, installé dans les anfractuosités des rochers. Les auteurs antiques sont nombreux à y faire allusion comme Hérodote, Claude Ptolémée, Agatharchidès, Strabon, Diodore de Sicile, Pline, Tacite, Flavius Josèphe, etc. Ainsi dans son Histoire naturelle, Pline l'Ancien donne une description des Troglodytes tout en les associant à divers peuples plus ou moins mythologiques, les Garamantes, les Augyles, etc. : " Les Troglodytes creusent des cavernes, ce sont leurs maisons ; la chair des serpents leur sert de nourriture ; ils ont un grincement, point de voix, et ils sont privés du commerce de la parole. Les Garamantes ne contractent point de mariages, et les femmes sont communes. Les Augyles n'honorent que les dieux infernaux. Les Gamphasantes, nus, ignorants des combats, ne se mélent jamais aux étrangers. On rapporte que les Blemmyes sont sans téte, et qu'ils ont la bouche et les yeux fixés à la poitrine. " Plus tard, dans sa classification des étres vivants Carl von Linné regroupe en troglodytes : Homo nocturnus, Homo sylvestris, Orang-Outang et Kakurlacko4. Par la suite, dans Amoenitates academicae (1763), il définit un taxon assez vaste Homo anthropomorpha désignant une variété de créatures mythologiques et proches de l'homme, comme le troglodyte, le satyre, l'hydre, le phoenix. Il ajoute que ces créatures n'existèrent pas vraiment mais qu'elles étaient des descriptions inexactes de créatures ressemblant aux grands singes (Pan troglodytes, le chimpanzé a conservé cette dénomination scientifique). Quant à Montesquieu dans les Lettres persanes XI à XIV, il relate l'histoire des Troglodytes mais la fable, sous couvert de description d'un peuple d'Orient, à la mode à cette époque, a pour but de développer les idées de l'auteur sur les moeurs de la société. Le Petit Larousse de 1920, publie une photographie avec une note qui présente les troglodytes comme des sortes de sauvages : ainsi, les auteurs rapportent que Pline l'Ancien, Ptolémée et Strabon ont parlé des Troglodytes : selon Strabon, ils ne cultivaient pas la terre mais habitaient les anfractuosités des rochers et vivaient des produits de leur chasse. Les femmes et les enfants étaient en commun. Ils mangeaient aussi les serpents, selon Pline l'Ancien, et n'avaient aucune langue fixée mais poussaient de simples cris gutturaux... Débarrassée de la mythologie, la vision accordée au mode de vie trogodytique s'est nuancée d'autant qu'il est universel, dans le temps et l'espace, et prend des formes assez variées adaptées aux climats, à la possibilité d'utiliser les cavités naturelles ou de les creuser et, aux catégories sociales y vivant temporairement ou de façon permanente. Aujourd'hui encore, dans de nombreuses parties du monde, les populations ayant construit leurs habitats dans des abris naturels, de profondes grottes ou creusées dans des parois calcaires ou d'autres roches sont toujours appelés troglodytes. Ce soir nous nous coucherons moins béte! Hihihi. L'habitat troglodytique est, depuis la Préhistoire, une architecture, rudimentaire ou somptueuse, présente dans différentes traditions consistant à aménager des habitats souterrains ou creusés dans le rocher à flanc de montagne. Les maisons troglodytiques sont généralement creusées dans des roches sédimentaires ou volcaniques (cendres, tuf tendres, etc.) sous tous les climats. De l'abri sous roche au château ou à la cité souterraine, cette architecture a une fonction d'habitat temporaire ou permanent mais revét traditionnellement d'autres usages domestiques ou agricoles et également, assez souvent, une fonction religieuse dans de multiples sociétés. https://fr.wikipedia.org/wiki/Habitat_troglodytique
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