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Rivières & Plans d'eau

La cascade de la Vierge

19380 - Albussac

CD243


Depuis le pont du moulin de Prézat jusqu'à la confluence avec le ruisseau de la Franche Valeine, on compte un très grand nombre de cascades aux formes et aux tailles variées - de 2 à 15 mètres de haut. Les versants particulièrement encaissés - 100 mètres de dénivelé - sont boisés de feuillus: chénes, châtaigniers, bouleaux et hétres. On note la présence constante des rochers de versant dont le plus important en rive gauche est surnommé le "rocher de la Vierge".

Près de la confluence avec la Franche Valeme se trouve un secteur de petites gorges avec des cascades. Il est à souligner la curieuse confluence des deux ruisseaux qui se jettent l'un en face de l'autre. Une grande falaise rocheuse en rive gauche s'étage à mi-versant. Au pied de cette falaise, un cirque rocheux, avec gour, est alimenté par une cascade en rigole encadrée de gros chénes, formant un ensemble harmonieux. En remontant jusqu'au moulin de Prézat, on traverse le secteur des grandes cascades qui en compte une demi-douzaine de plus de 10 mètres de hauteur. La cascade de la Vierge se compose de deux paliers de 10 mètres chacun, décalés latéralement par une lame rocheuse.

Les versants et le rocher de la Vierge. Les versants, abrupts, sont parcourus par un maillage dense de chemins : maillage constitué par les anciens parcours agro-pastoraux, les chemins forestiers et les sentiers de promenade. L'ensemble procure une riche diversité de perceptions paysagères. Les versants laissent de temps en temps entrevoir des horizons lointains. Les boisements qui les habillent contiennent des traces du passé : le sentier en lacets au-dessus des cascades de Murel, ancien itinéraire entre Albussac et Saint-Chamand, des murettes en pierre soutenant d'anciennes terrasses cultivées ou délimitant des parcelles, des châtaigniers du XIVe siècle ayant fait la renommée d'Albussac ou encore des cabanes en pierre dites "à la cheminée d'angle" ou "de la Lande". Une étude paysagère réalisée en 2002 a mis en évidence les évolutions du site sur les deux derniers siècles et plus particulièrement son passage d'un paysage agro-pastoral à un paysage boisé, parfois qualifié de "sauvage". Elle a également mis en lumière des traces de pratiques anciennes: murettes, chemins, cabanes, cultures de la vigne et des châtaignes, moulins... Le rocher de la Vierge, dit aussi "rocher de la Sainte", se situe sous la créte entre les deux ruisseaux et surplombe la vallée. Une statue de la Vierge du XIX" siècle, abritée sous une toiture métallique, est érigée sur le rocher. Le pèlerinage de la Vierge semble tout à fait vivace si l'on en croît les nombreux remerciements, bouquets de fleurs et cierges déposés aux pieds de la statue. Au XIXe siècle, le clergé s'inquiétait de l'origine de cette mystérieuse dévotion et de l'importance croissante des pèlerins. La légende rapporte que la Sainte Vierge, passant par ce lieu et n'ayant pas été bien accueillie, serait allée porter ses faveurs à Mauriac, en Auvergne, où l'on célèbre un très important pèlerinage. La légende de la Vierge. D'après l'article "Le Culte des fontaines en Limousin" de Gaston Vuillier [1845-1915], paru dans l'hebdomadaire Le Tour du monde en 1901, la statue de la Vierge aurait été érigée sur le rocher aussi appelé "Roc de la Sainte", près d'une fontaine miraculeuse. Or le propriétaire des champs situés un peu plus au-dessus s'avisa un jour d'irriguer ses cultures. Les eaux s'écoulèrent alors, en bout de course, sur la téte de la Vierge ! Humiliée et humidifiée, celle-ci prit ses cliques, ses claques et son bâton de pèlerin, et s'en fut à Mauriac en Auvergne, où elle trouva un refuge plus confortable. Les habitants d'Albussac firent bien le voyage pour la ramener sur son rocher, mais les irrigations n'ayant pas cessé, la Vierge repartit de nouveau à Mauriac pour ne jamais revenir. Il faut croire que le toit de tôle placé au-dessus de la statue ne lui suffit pas... La porte du Diable tire aussi son nom d'une légende: c'est par elle que se serait enfui le Diable, lassé de surveiller, afin qu'elles ne retournent pas à leur place, les cloches de l'église d'Albussac qui avaient été jetées au fond de la vasque de la "Grande cascade" de Murel. Si l'on n'a jamais revu le Diable en ces lieux, il paraît que l'on peut encore entendre, en tendant l'oreille, les cloches résonner au fond des cascades.

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