Juste un peu de hauteur au Puy de Pauliac  sur la commune de  Aubazines .

Le Puy de Pauliac se dresse à l'extrémité ouest du plateau de Haute-Corrèze à l'aplomb de la vallée de la Corrèze. Il délivre au nord-est un panoramique sur le cœur de la montagne limousine : le massif des Monédières, avec le Suc au May à 908 mètres d'altitude, et, plus à droite, le haut plateau de Millevaches dont les puys les plus élevés culminent à presque 1000 mètres d'altitude. A l'horizon, d'un seul regard, on peut admirer les trois grands massifs volcaniques de l'Auvergne. La chaîne des Puys, qui compte parmi les plus récentes éruptions volcaniques d'Europe, laisse dépasser le Puy de Dôme à 1465 m. Les Monts Dore sont dominés par le Puy de Sancy, à 1885 m : là naît la Dordogne, qui s'écoule à une vingtaine de kilomètres d'ici. Enfin, plein est, on distingue la silhouette pointue du Puy Mary émergeant à 1787 mètres du grand stratovolcan du Cantal. En hiver, ces montagnes enneigées brillent à l'horizon, diamants blancs étincelants dans les verts et bruns du paysage.Un site d'observation extraordinaire. Du calvaire au sommet, entre forêt de résineux et lande, le Puy de Pauliac est un site exceptionnel pour l'observation des oiseaux : dans les bois, cinq espèces de pics côtoient la mésange noire, la mésange huppé e et d'autres petits passereaux, comme le pouillot siffleur, le pouillot de Bonelli et le grimpereau des jardins. En lisière, la huppe fasciée et l'hypolaïs polyglotte se laissent parfois observer. Par les belles soirées d'été, l'étrange chant de l'engoulevent d'Europe se mêle au hululement de la chouette hulotte. Une fois le jour levé, c'est le circaète Jean le Blanc qui fait son apparition au-dessus des landes, à la recherche de reptiles, alors que l'aigle botté survole les forêts.