Le dolmen de Peyrelevade, situé au lieu-dit Les Rébières à Estivaux (19410), est un vestige impressionnant du Néolithique final, datant d’environ 2700 avant J.-C. Ce monument mégalithique, aujourd’hui propriété privée, était à l’origine recouvert d’un tumulus de terre aujourd’hui disparu. Conçu pour être visible de loin, il revêtait une importance sociale et religieuse, probablement réservé à des familles privilégiées. Ce dolmen se compose d'une dalle horizontale reposant sur des piliers appelés orthostates, formant ainsi une chambre funéraire. Les défunts y étaient inhumés ou leurs cendres déposées dans des urnes cinéraires. En 2002, une étude archéologique suivie d’une restauration a permis d’affiner la compréhension du site. Des fouilles ont révélé une fosse contenant divers objets : perle, silex taillés, fragments d’os brûlés et tessons de poterie. Parmi ces artefacts, une lame en silex taillé, originaire de la région de Périgueux, atteste d’échanges entre populations. Plusieurs sépultures s’y sont succédé jusqu’à l’époque gallo-romaine, et quelques éléments de céramique témoignent d’une présence au Moyen Âge. Cependant, les pillages récurrents ont rendu difficile une datation plus précise du site.
Le mot « dolmen » vient du breton dol (table) et men (pierre). Ces monuments mégalithiques, initialement inclus dans des tumulus, servaient de tombes collectives. Leur définition, bien que d’origine bretonne, a été adoptée dans plusieurs langues européennes et est devenue un terme générique en archéologie préhistorique. Cependant, en raison de la diversité des architectures funéraires, les expressions « tombe mégalithique » ou « sépulture mégalithique » sont parfois préférées. Les dolmens, avec les menhirs, comptent parmi les vestiges les plus emblématiques du mégalithisme mondial. Bien qu’ils soient particulièrement nombreux en Europe occidentale, on en retrouve également en Afrique du Nord, au Proche-Orient et en Asie, construits à des périodes plus récentes. L’appellation « dolmen » a été popularisée au XIXe siècle par les archéologues français et s’est imposée dans plusieurs langues.
Il existe plusieurs types de dolmens, dont les dolmens simples et les dolmens à couloir. Les dolmens simples, souvent constitués de deux à trois orthostates et d’une dalle de chevet, peuvent adopter une chambre rectangulaire ou polygonale. Ils sont particulièrement présents dans le sud-ouest et le centre de la France. Certains présentent des particularités locales, comme des compartiments internes ou des cellules latérales. Les dolmens à couloir, aussi appelés tombes à galerie, possèdent un passage reliant la chambre funéraire à l’extérieur. Ce couloir, parfois court ou très allongé, peut être inclus dans un cairn individuel ou associé à plusieurs autres structures. Ce type de dolmen est largement répandu en Europe et montre de nombreuses variantes régionales. Aujourd’hui, ces monuments témoignent des pratiques funéraires et des croyances des sociétés préhistoriques, tout en suscitant l’intérêt des archéologues et des passionnés d’histoire.
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